- Léo Deblonde
On a beau dire que le titre de champion de France s’est défilé lors du match aller dans la salle Desbuquois mais il ne faudrait pas oublier que les Hazebrouckois étaient à un pas de l’exploit en terre angevine samedi soir en ne s’inclinant que d’un but à l’issue d’une rencontre sur laquelle ils ont su garder une emprise incroyable.
A l’issue de ce match, Thierry Micolon ne pouvait s’empêcher d’être reconnaissant par rapport à son groupe : » Avant tout, je suis fier de ce que mes joueurs ont produit. Nous avons montré notre vrai visage, celui d’un HBH 71 régulier qui ne lâche pas, comme durant la saison, où on pose des problèmes à l’adversaire. C’est vrai qu’au bout du compte, on perd d’un but. Je dirais presque injustement par rapport au projet de jeu que nous avons mis en place et surtout par rapport à la capacité de réaction que nous avons eue avec dix premières minutes presque parfaites qui nous a permis de créer un écart de cinq buts au quart d’heure de jeu. Après, forcément, dans le rapport de force, avec la dépense d’énergie en défense vu le rapport de forces, cela nous coûte peut-être un peu de lucidité un moment donné. En tous les cas, je pense qu’on a pu montrer qui si on avait été dans les mêmes dispositions lors du match aller, le titre de champion de France aurait pu nous échoir.
En effet, la prestation que nous avons montrée à Angers était réellement de valeur. J’ai plus de regrets, maintenant, quant au match aller, en ayant retrouvé un groupe conquérant, avec des valeurs, un groupe qui a produit du jeu. J’ai trouvé le niveau de jeu relativement élevé avec un rythme soutenu. Notre prestation était plus conforme à ce qu’on a pu montrer durant toute la saison. Nous avons montré une facette forcément différente. C’est peut-être le début de la D 2 pour nous, le côté rassurant et le côté conquérant qu’on retrouve. »
Malgré tout, la saison dernière à Cherbourg, l’histoire était la même. Le HBH 71, champion de sa poule de Nationale 2, rencontrait, en finalité nationale, la défaite face à un club outre-marin avant de se reprendre de très belle manière face à de redoutables Messins… Là aussi, le regret pointait dans les yeux des joueurs flamands mais il était trop tard.
Maxime Desrumeau
Morgan Lyoen