Loin des résultats, même s’ils peuvent constituer une référence non négligeable, il fallait avoir vécu ces quatre jours de stage en Normandie pour apprécier la véritable évolution du groupe de Division 2 entraîné par Thierry Micolon. Même s’il reste une ultime rencontre face à un Cherbourg sûrement revanchard suite à sa défaite de la veille, Martin Valent et Thierry Micolon tirent quelques leçons d’un travail collectif intense.
Pour Martin Valent, une des recrues du club, il y avait l’état des lieux à faire mais aussi à estimer son intégration dans un groupe rondement mené par son capitaine Franck Deheunynck.
« Cela fait cinq jours seulement que nous avons repris et même si nous sommes fatigués, nous pouvons constater que le groupe a de vraies qualités qu’elles soient collectives ou individuelles. Cela nous permet de mettre en place des systèmes de défense et de montées de balles. Ce sont les clés d’un match réussi.
D’ailleurs c’est ce qui s’est traduit lors du premier match gagné face à Cherbourg. En plus, tout le monde est satisfait.
Concernant mon intégration dans le club, pour l’instant, cela se passe bien. Cela me change d’arriver dans un groupe qui monte de Nationale 1 en D 2. Moi, je suis là pour aider le club pour qu’il se maintienne en D 2 en donnant mon expérience au groupe. Pour l’instant, je pense que je réponds à la demande qui m’a été faite. Concernant ma place dans le groupe, il n’y a pas de problèmes. Je connaissais déjà plusieurs joueurs mais rentrer dans ce groupe, c’est facile grâce à l’ambiance qui y existe. »
De son côté, Thierry Micolon a pu constater la volonté de ses joueurs de vouloir vite se retrouver dans un état d’esprit identique à la saison précédente. Hormis Carette qui doit relever le challenge de meilleur gardien de la saison (comme cela a été le cas la saison dernière en N 1), l’ensemble de l’effectif doit prouver que l’accession en division supérieure n’était pas usurpée.
« Nous sommes en pleine phase de reprise du travail et en phase de progression. Il ne faut donc pas s’attendre à des miracles. Notre but est de travailler avec une charge suffisante. Les joueurs sont dans une période où ils accumulent aussi une fatigue. C’est une période nécessaire qui nous servira pour la suite. On a démarré tardivement. On le savait donc nous avons choisi de grouper la charge de travail. Ce qui est encourageant c’est qu’on sent quand même un groupe réceptif et qui vit bien ensemble. Le but était aussi de partager et de vite intégrer les nouveaux en gardant cette dynamique de relations humaines. Je pense que dans ce domaine-là, c’est positif. A la limite ce n’est pas ça qui m’inquiétait le plus.
Par contre, par rapport au projet de jeu à établir, on sent une progression qui nous obligera à repasser par des phases d’apprentissage mais on sent déjà, plus ou moins, une évolution favorable.
Les premiers matches à Gonfreville nous ont dévoilé un potentiel existant mais aussi des lacunes normales à ce niveau-là de la préparation. La première victoire contre Cherbourg, une équipe qui joue bien et qui est aussi sur une spirale ascendante, a fait du bien au groupe. Elle a aussi permis de bonifier la charge d’entraînement. On a senti une adhésion de l’ensemble du groupe. Cela redonne un coup de fouet pour pouvoir donner une charge d’entraînement supplémentaire et de l’accepter dans la continuité. »
Finalement, ce déplacement a été positif pour le groupe flamand tant au niveau sportif qu’au niveau des relations humaines. Reste à poursuivre le travail entamé voici peu. Il va falloir prouver le véritable niveau de l’équipe lors des prochains rendez-vous dont celui du tournoi Cœur de Flandre le week-end prochain.
Textes et photos:
Jean-Pierre MALEWICZ
