Malgré une défaite (26-22), les Hazebrouckois ont marqué leur passage en classe supérieure lors d’un match historique puisque les Hazebrouckois venaient jouer leur premier match de D2 à Billère.
Deux buts d’avance à la pause, avec une domination de + 3 régulière, pouvait donner droit à une espérance légitime. Néanmoins, à l’inverse des championnats nationaux, un moment de relâchement face à une équipe de Billère qui a onze saisons de Division 2 derrière elle, est le couac insurmontable pour un collectif promu, malgré le sérieux de sa combattivité.
C’est là où le bât blesse et où les Hazebrouckois devront se bonifier.
Quoi qu’il en soit, Arnaud Villedieu, l’entraîneur de Billère Handball 64, reconnaît que le HBH 71 doit être pris au sérieux :
« Cette victoire est importante pour un match à domicile surtout avec ce qui arrive derrière, les gros ! On avait donc une pression énorme car c’était important pour nous de battre Hazebrouck. Je savais que c’est une équipe qui avait beaucoup de cœur et qui ne lâchait pas le résultat, avec la manière aussi. Honnêtement, Hazebrouck est une équipe qui a du potentiel et de l’expérience. Je l’ai répété à Desrumeaux, il est toujours aussi bon. Avec Valent qui retrouve une jeunesse, je pense qu’ils vont gêner du monde. La descente n’est pas chose faite pour ce genre d’équipe comme certains aiment à le dire. »
De son côté, Thierry Micolon, l’entraîneur du HBH 71, est déçu par une seconde période qui a effacé un comportement irréprochable lors de la première période :
« Je suis partagé car je crois que nous avons fait une première mi-temps qui était digne d’un bon niveau de D2 en étant très propres, en étant vaillants et solides sur notre projet de jeu en menant logiquement à la mi-temps. En deuxième période, on a eu une dizaine de minutes de passage à vide en étant moins lucides et moins collectifs. En face, ils ont alors resserré leur défense en étant à la limite du permissible, ce qui leur a été toléré… Il semblerait que ce soit le point fort à Billère, on le savait ! Je pense qu’une ou deux sanctions bienvenues sur des fautes flagrantes auraient pu changer, quelque peu, la physionomie du match. On a toutefois eu le mérite de vouloir nous battre jusqu’au bout. On fait notre éducation en D2. Mais il faut surtout s’attacher à travailler et à améliorer notre temps de vie au contact de l’adversaire. »
Texte et photos :
Jean-Pierre MALEWICZ