Ce soir, Thierry Micolon avait resserré la vis en pensant à l’importante échéance qui attend son équipe, samedi soir, en recevant la terrible équipe de Nancy. Il est vrai que l’état d’esprit de certains joueurs a quelque peu de retard et semble continuer sa route en Nationale 1. Attention : il est temps de se bouger et de voir la réalité en face. Désormais, le HBH 71 évolue en division 2 et il est normal que l’entraîneur, les bénévoles du club et le public attendent le nec plus ultra d’un groupe déjà presque déifié. Encore faudra-t-il qu’il le mérite amplement pour avoir le soutien inconditionnel de ses supporters.
Arrivé au milieu de la semaine, il était temps de faire un premier bilan des entraînements hebdomadaires. La parole est laissée à Thierry Micolon, l’entraîneur du HBH 71 : « Le groupe commence à travailler sur un rythme de D 2. Le reproche que je pourrais faire est que, par rapport à la charge d’entraînement, il y a des périodes de relâchement où, mentalement, il y a moins de rigueur et un peu trop de déchets. C’est justement là-dessus que je veux intervenir tout de suite au niveau de la maîtrise de ces restes, en serrant la vis. C’est ce qui fait la différence et qu’on paie cash sur un match de D 2 ou, au moins, contre des équipes d’un niveau proche du nôtre. C’est donc là-dessus qu’il faut vraiment faire un travail de concentration et d’attention.
Je mets des situations nouvelles dans le jeu afin de ne pas laisser les joueurs dans le confort pour faire appel à leur concentration. Ensuite, nous essayons de développer le tout sur une base de jeu qu’on pourrait qualifier de <notre fond de jeu>.
Ce soir, il y avait encore des périodes en dents de scie sur le premier quart de la séance mais cela s’est progressivement régulé avec des interventions de cadrage du groupe et des individus. Mais ça va mieux. L’ambiance de travail était toutefois globalement favorable. »
Texte et photos :
Jean-Pierre MALEWICZ