Comme à leur habitude, les Hazebrouckois ont suivi la ligne tracée par leur entraîneur, Thierry Micolon : prendre les matches les uns après les autres. D’autant qu’il n’y a eu que deux journées qui ont été jouées et que dix équipes sur quatorze se retrouvent à deux points de Paris et de Saintes et à un seul petit point de Valence et de Gonfreville-l’Orcher. Rien n’est donc fait, loin de là.
C’est ainsi que la fête, même si elle a connu une intensité inhabituelle, reste gravée dans la mémoire des joueurs qui apprécieraient sûrement de revivre une telle décompression…
Ce lundi soir, il s’agissait de mettre cette euphorie de côté afin de mieux se remettre au travail, comme l’explique Thierry Micolon : « On a savouré de 19 h 25 à 19 h 30 notre première victoire en D 2. On a aussi marqué le coup en offrant à chaque joueur un numéro collector de la presse régionale. A partir de 19 h 30, nous nous sommes consacrés à notre préparation pour le prochain match.
Il y avait un thème principal aujourd’hui, qui était la continuité dans la circulation du ballon. Tout cela sur une base d’exercices nouveaux pour faire appel à l’attention et à la concentration de chaque joueur.
Il est vrai qu’aujourd’hui, c’était assez facile de manœuvrer avec l’ambiance qui règne dans le groupe. C’est bien mais il faut tout de même que nous soyons vigilants afin de garder une forme de rigueur nécessaire parce que je m’attends, vendredi en Touraine, à forcément une réaction d’orgueil de la part des joueurs de Berthier qui se sont inclinés à Villeurbanne lors de la dernière journée.
Nous devons donc rester bien humbles avec les pieds sur terre et travailleurs en vue du déroulement de la saison. Et pas forcément pour ce match-là mais c’est un état d’esprit qu’il faut conserver. »
Texte et photos :
Jean-Pierre MALEWICZ
