La reprise des entraînements, ce soir à la salle Henri-Desbuquois, n’était pas particulièrement festive, même après la formidable victoire obtenue samedi soir à Angers, contre une équipe candidate à la montée en LNH. Malgré cette première victoire à l’extérieur, Thierry Micolon, l’entraîneur du HBH 71, garde la tête sur les épaules : « A tête reposée, ce match à Angers démontrait que nous avions mieux joué à l’extérieur que lors de nos deux matches précédents à Billère et à Saint-Cyr-sur-Loire. On régulait un peu le déchet et les pertes de balles. Dans les moments-clefs, on avait su se mobiliser défensivement comme on le fait à domicile. Angers avait, peut-être, raté son début de match qui lui aurait permis d’avoir une emprise sur la partie. C’était d’ailleurs également l’analyse de Denis Tristant. Je pense qu’après, comme contre Mulhouse et contre Nancy, on pouvait se dire qu’on avait réussi à faire déjouer les Noyangevins. On y était sûrement pour quelque chose. Ce n’est pas pour autant qu’on s’enflammera. Nous restons les pieds sur terre. Il reste beaucoup de matches. Et les valeurs vont se niveler avec un effet de surprise qui va s’estomper. Le plus tard possible. C’est tout ce que je souhaite ! »
C’est la raison pour laquelle le groupe de D 2 a repris le travail avec le plus de sérieux possible. « Ce soir, on va enchaîner le travail toujours sous le thème du lundi avec une variété de situations basées sur la révision de l’approche du surnombre ou de l’infériorité numérique, expliquait Thierry Micolon.
J’ai trouvé que tout le monde accrochait bien au travail du lundi. Cela permet de mettre le groupe sur de bons rails pour la semaine. On poursuit donc ce travail-là qui peut nous permettre de nous sortir de situations délicates. On continue donc sur ce qui fonctionne ! »
Il faudrait aussi que les Jaune et Noir réapprennent à ne pas rater la cible…
Texte et photos :
Jean-Pierre MALEWICZ