Les Hazebrouckoises sont en train de mener un grand train de vie dans leur championnat comme, d’ailleurs, en Coupe de France régionale, car elles restent invaincues toutes compétitions confondues. Les matches de haut de tableau commencent à se multiplier et le HBH 71 continue son petit bonhomme de chemin, soutenu désormais par des fidèles supporters. Et ce sont eux qui « boostent » les Flamandes.
Samedi soir, les Hazebrouckoises auront à faire à une équipe qu’elles connaissent bien mais qu’elles craignent, comme d’ailleurs les autres clubs de leur championnat, comme l’explique leur entraîneur, Hervé Martin : « Bully-les-Mines est un gros morceau. C’est une équipe qui nous ressemble le plus : son jeu est basé sur la vitesse et ses joueuses sont issues du cru, comme nous, en majorité. Les années précédentes, il est vrai que nos rencontres s’étaient bien passées pour nous mais il s’agissait toujours de scores très serrés.
Si nous arrivions à gagner samedi soir à domicile, il s’agirait d’une huitième victoire d’affilée. On espère faire une bonne prestation devant notre public afin de nous racheter, tant faire se peut, du match de Lomme, même si on l’a gagne, car on aurait pu creuser l’écart et le gagner plus facilement et plus rapidement. Il est vrai que les faits qui s’y sont déroulés (voir nos commentaires précédents), on savait que la victoire n’était pas évidente mais on a gagné.
Le match contre Bully, samedi en lever de rideau de l’équipe de Division 2, sera donc le quatrième gros match à bien négocier ou, du moins, comme les trois précédents. Il nous reste à finir le travail sur ce match là. Mais le championnat ne sera toutefois pas terminé. »
Pour cela, les demoiselles continuent de travailler sérieusement lors des séances d’entraînement : « Mercredi soir, après un échauffement ludique, on a fait une séance basée sur la vitesse avec les joueuses avant de faire un exercice de tirs – contre-attaques en finissant avec du jeu tout terrain. »
Désormais, les Jaune et Noir attendent leurs supporters dans les travées d’Henri-Desbuquois pour réaliser un nouvel exploit.
Texte et photos :
Jean-Pierre MALEWICZ
