Vendredi soir, le HBH71 a perdu le match qui l’opposait à Mulhouse sur le score de 25 à 21, Thierry Micolon revient sur le match avec lucidité.
« Thierry, quel sentiment prédomine après cette défaite concédée contre Mulhouse ?
On ne fait pas une bonne opération, ça c’est sur, on n’envisageait pas, suite aux trois prestations précédentes d’être dans un état de match comme ça, on n’a pas joué sur notre valeur, c’est le regret que j’ai, mis à part Martin Valent qui a surnagé un petit peu, pour le reste ça a été beaucoup trop moyen, avec des bonnes séquences mais aussi avec des séquences collectives très moyennes et puis des échecs individuels quasiment à tous les postes, donc ça explique le résultat, sans offenser Mulhouse. Eux ont montré de la détermination, de l’envie. Sur la longueur du match, ce n’est pas un problème physique qui s’est révélé, c’est un problème d’échec, une prestation de Motlik en face qui a été parfaite avec 17 arrêts, Herbrecht à l’aile gauche qui fait 11/12, alors que nous, nous avons trop de faillite individuelle. On part avec un avec un handicap rapide, on réagit bien derrière, on est capable sur 10-15 minutes d’être à nouveau rigoureux, d’être ensemble et d’être guerrier, ça nous remet dans le match, le plus dur est fait, on le pense, en repassant devant à 8-9, puis on reprend un 5-0 par un manque de rigueur totale, un manque d’agressivité et de combativité pour un match aussi important. En 2eme mi-temps, on fait le yo-yo encore un peu, on est par 2 fois à -2 et à nouveau on cède par un excès de précipitation, par des échecs au tir sur Motlik. La pire des choses, c’est qu’en plus on perd le goal average particulier par rapport à Mulhouse ( en cas d’égalité de points en fin de saison entre le HBH et Mulhouse, c’est Mulhouse qui serait finalement devant) .
Comment rebondir ?
Avant tout, j’ai trouvé des joueurs touchés, on ne s’attendait pas à cette prestation, il faut donc utiliser la semaine pour travailler, travailler plus, il faut reprendre un plaisir de jeu orienté vers la rigueur, on manque de rigueur, on manque peut-être de détermination sur certains faits de match, il faut se mobiliser, il ne faut pas lâcher, il reste de nombreux matchs, 27 points à distribuer, il faut aller en chercher, rien n’est perdu, mais on a grillé une grosse occasion de recoller aux non relégables, il y a donc un enjeu capital sur le prochain match contre Angers (le 13 mars), il faut l’aborder en se donnant les moyens de pouvoir tout donner, c’est une formation que nous avons battu à l’aller donc ça doit d’une certaine manière nous rassurer. Il faut la mobilisation générale. »
Il n’y a pas de match le week-end prochain mais afin de garder le rythme, Thierry Micolon a organisé une rencontre de travail ce mercredi soir à 20h00 à Desbuquois contre Villeneuve d’Ascq (N1), l’entrée est gratuite.
Pour conclure, ce n’est pas le moment d’être négatif, ce n’est pas le moment d’être défaitiste et ce n’est pas le moment de baisser les bras. Comme le soulignait Thierry, il reste encore 27 points à distribuer, alors restons mobilisés, solidaires et unis, mais surtout n’oublions pas qu’ensemble tout est possible.
Xavier Bollier.