Samedi soir, le HBH71 jouera en Charente-Maritime pour le compte de la 19eme journée de championnat de D2.
Il y a 5 mois, nous avions, tous, vécu une soirée cauchemardesque au cours de laquelle les flamands s’étaient inclinés face à Saintes, à Desbuquois, sur le score de 22-35, 13 buts d’écart, le plus important depuis … bien longtemps. Les Jaune et Noir n’avaient fait jeu égal que durant le premier quart d’heure avant de couler à pic sous les coups de boutoir de Kiangebeni (10 buts) et Kieffer (8 buts).
Avant d’aborder ce match retour, les poitevins comptent 41 points, figurent à la 5eme place et sont ex-aequo au nombre de points avec Nancy (3eme) et Aix (4eme). La semaine dernière, pendant que le HBH faisait match nul (29-29) contre Angers, Saintes s’inclinait dans le Rhône 23-21 face à Villeurbanne, mettant fin du même coup à une belle série de 3 victoires et un nul depuis le début de la phase retour, faut-il y voir un signe favorable ? Côté ch’tis, nous sommes toujours accrochés à la 12eme place à 2 points du premier non relégable, Villeurbanne. Les saintais ne sont évidemment pas des adversaires directs au maintien. Les co-équipiers d’Hervé Martin aborderont donc la rencontre sans stress, mais néanmoins avec la nécessité de prouver, de se prouver qu’ils sont orgueilleux et capables de bousculer cette équipe qui fait partie des tôlières de D2.
Le weekend dernier aura été particulièrement cruel pour les hommes de Thierry Micolon tant sur le plan physique que sur le plan moral. Deux blessés à déplorer à l’issue de la rencontre, Martin Valent et Eric Fruchart, et un match nul arraché par des angevins, revenus de nulle part. Mais il y a deux façons de voir les choses, on regarde derrière et on se lamente, ou on regarde devant et on avance. En tant que supporters, joueurs, partenaires, staff, pas d’hésitation possible, c’est devant que ça se passe, la saison n’est pas terminée, il reste 8 matchs, 24 points à prendre et un maintien à aller chercher. Alors, il faut faire bloc, quand ça passe et quand ça casse, parce qu’ensemble tout est encore possible.
Xavier Bollier.
