La fin de saison vient de sonner ce samedi 19 mai 2012 sur DESBUQUOIS et le Kop des Quintal, comme celui des Perruquois s’en sont repartis un peu tristes pour trois raisons.
Ils l’étaient à l’image d’une grande partie du public car leur équipe première a perdu le dernier match à domicile, trois des piliers de celle-ci effectuaient le dernier match de leur carrière et l’un d’entre eux, sans doute le plus acrobatique de tous, Maxime DESRUMEAUX, se voyait contraint de terminer sa carrière par blessure (sans doute une luxation) à l’épaule droite, celle qui le faisait souffrir depuis plus d’un an déjà. Pourtant le Kop des Quintal et celui des Perruquois ont continué d’enflammer DESBUQUOIS jusque la dernière seconde au rythme des grosses caisses (Kop des Quintal), des tambours et des chants (Kop des Perruquois).
« Ah, si nous avions au moins une trompette, cela serait parfait pour entraîner tout le public dans les moments cruciaux. C’est un plus qui nous manque et que nous recherchons encore. »
A entendre Olivier BODDAERT, le Président des « Quintal » et son copain TITO. On sent déjà venir la saison prochaine et cette envie de revivre les vibrations qu’ils savent faire passer pour que le chaudron hazebrouckois rentre en ébullition (NDLR : si vous connaissez un trompettiste à l’humeur sportive, faites nous le savoir, nous transmettrons !)
Les « Quintal » ont débuté dans les tribunes du Sporting. Sans le quitter, ils se sont exportés dans celles du handball.
Les Perruquois sont nés dans le chaudron du handball, parce qu’une bande de copains amènent leurs enfants au hand et qu’ils y découvrent l’ambiance chaleureuse, familiale et sans complexe d’un public tout acquis à son équipe première. Au plus fort de la saison, c’est environ une cinquantaine de supporters identifiés en rose pour les Quintals et en Jaune pour les perruquois qui lève la passion des supporters afin de nourrir le treizième homme, ce gourou qui transcende les Jaune et noir et semble parfois terrasser l’adversaire. Dans le coin de la tribune au plus près des buts sous la passerelle, c’est un ensemble rose qui fait vibrer la grosse caisse
De l’autre côté, au milieu de l’ancienne tribune, les Jaunes, sous l’impulsion de Pinpin, la mascotte du Club, habit de parade de Christophe MOURMENTYN, chantent et tapent du tambour. Sous leurs perruques jaune et noir, certains membres de leurs groupes agitent les ponpons de la même couleur. Tous aiment à mettre la pression sur l’équipe adverse.
Ainsi, chacun des deux groupes sait réagir quand il le faut. Il suffit que Thierry MICOLON leur fasse signe pour que la machine se mette en marche et qu’à l’appel des tambours, grosses caisses et chants issus d’une ambiance carnavalesque, tout Desbuquois s’enflamme jusqu’à la victoire.
Pour ceux qui se demanderaient l’origine de la couleur rose, faut-il rappeler que nous sommes en Flandres !
Alain Dubois