Samedi soir, le HBH71 (9ème – 11 pts) accueillent l’équipe de Cherbourg (7ème – 12 points). Un match entre deux vieilles connaissances ayant un parcours à peu près similaire cette saison…
Comme le HBH71, Cherbourg a une entame de championnat mitigée, avant d’attaquer cette 7ème journée, les normands comptent 3 victoires et 3 défaites au compteur, côté HBH, 2 victoires, un nul, 3 défaites…La semaine dernière en coupe de France, les Cherbourgeois comme les Hazebrouckois se sont inclinés, respectivement face à Rennes (N2) et Arras (N2), une contre performance pour les deux pensionnaires de N1. Alors même si cette défaite coûte sportivement moins qu’un revers en championnat, il n’en demeure pas moins que psychologiquement, il faut une réaction immédiate.
Cherbourg qui l’année dernière encore faisait figure de favori à la montée a perdu de son aura, après une probante victoire contre Bordeaux pour l’ouverture du championnat, la machine normande s’est progressivement déréglée jusqu’au coup de massue de la semaine dernière en coupe.
Autre point commun, entre les deux adversaires du jour, ils auront à coeur de prouver que la défaite enregistrée, n’était qu’un faux pas et qu’une remobilisation générale s’impose et peut les remettre sur de bons rails.
A Desbuquois, Thierry Micolon pourra sans doute compter sur le retour de Florian Bonin, victime il y a deux semaines d’une petite élongation, mais Alioune Sylla, lui, sera toujours absent, convalescent après une grosse entorse de la cheville.
Mais il ne faut surtout pas oublier la montée en puissance que les flamands étaient en train d’enregistrer avant cette sortie prématurée de la coupe de France, l’équipe commençait à se trouver offensivement et défensivement, peu à peu les signaux viraient au vert et la confiance commençait à s’installer…
Malgré tout, difficile de dire qui aura le meilleur rôle ce soir, la partie s’annonce très indécise.
Les Flamands, devant leur public, n’ont pas le choix, tout donner pour gagner. Rendez-vous à 20h30 à Desbuquois pour soutenir et pousser les Jaune et Noir.
Xavier Bollier.