Hier soir, Desbuquois a souffert, Desbuquois a transpiré et Desbuquois a exulté après une victoire acquise sur le fil face à une belle équipe de Villeneuve Loubet, le score 31 à 30…
Que retenir de cette rencontre ?
La victoire. Elle a été acquise de haute lutte face à un très belle équipe Villeneuvoise, emmenée par un artilleur roumain, Pavel, auteur de 14 buts hier soir…Mais ce troisième succès de la saison a été très long à se dessiner. En première période, les Jaune et Noir ont compté jusqu’à quatre buts d’avance, mais les “sudistes” ont assez rapidement refait ce retard pour atteindre la mi-temps sur le score de 15-15. La seconde période a offert un joli combat où les deux adversaires se rendaient coup pour coup, mais c’est Villeneuve Loubet qui menait les débats jusqu’à la 57eme minute et l’égalisation de Sélim Tami… A trente secondes du coup de sifflet final, le tableau affichait encore une égalité parfaite 30-30… Et en trente secondes, il peut se passer beaucoup de choses, un but rageur d’Eric Fruchart accompagné d’un arrêt capital de Jens Lievens ont permis à Desbuquois d’exploser et de connaître une nouvelle fois une fin de soirée à l’unisson et en apothéose avec ses protégés. Victoire 31 à 30.
Notre adversaire. Nous avons rencontré un adversaire coriace, emmené par un excellent Pavel qui, à lui seul, inscrit presque la moitié des buts de son équipe. Villeneuve Loubet a largement contribué à rendre la fête plus belle, rendons leur hommage. Le sport est parfois cruel, et en toute honnêteté, ils ne méritaient sans doute pas de perdre de cette façon.
Le mental. Si au cours des saisons précédentes, les flamands ont pu souffrir de passages à vide, parfois longs, hier, ils ont eu le mérite d’y croire jusqu’au bout, bien emmenés par Sélim Tami (7 buts) qui leur a montré le chemin. Le mental est important aussi, quand on voit le gardien adverse, Maziane, très bon hier soir, prendre l’ascendant sur les tireurs de pénaltys flamands. Trois buts inscrits sur huit tentatives…Le match aurait pu avoir un tout autre visage.
L’ambiance. Desbuquois a poussé et soutenu son équipe jusqu’au coup de sifflet final, Perruquois et Quintals ont été bruyants et ont parfaitement joué leurs rôles de huitième homme. Et que dire de cette fin de match…c’est pour des moments comme ça que nous aimons le handball.
Samedi soir, tout n’a pas été parfait, certes, mais les flamands avaient été touchés la semaine dernière et ils ont montré cette semaine qu’ils avaient des ressources et la capacité à relever la tête. Une pensée tout de même à Boris Levêque, à qui nous dédions la victoire.
Xavier Bollier.